mercredi, novembre 27, 2013

Manazuru - Hiromi Kawakami



Quatrième de couverture:
Une femme, sa fille, son amant... et son mari disparu. Non pas défunt, mais mystérieusement évanoui dans la nature. Le seul indice qu'il a laissé est le mot Manazuru écrit dans son journal. Ce qui amène sa femme à se rendre régulièrement dans la station balnéaire du même nom. Comme toujours dans les romans de Kawakami, le temps se tisse lentement et le secret des coeurs se donne à lire dans les gestes, les étreintes éphémères, la délicatesse des sensations. Mais dans Manazuru plus que dans les autres, la présence d'un monde invisible imprègne le quotidien et bouleverse la géographie sentimentale des êtres. Là-bas, au bord de la mer, il y a le bruit de la pluie dans le ciel immense, l'éblouissement d'étincelles d'un incendie, l'envol de hérons blancs sur des maisons en ruine : un instant de lumière à saisir, peut-être, entre apparition et disparition, souvenir et oubli, mystère de l'absence et appel de la vie.

Sans vraiment savoir pourquoi Kei est indéfiniment attirée par Manazuru, cette petite ville en bord de mer. Parfois elle voit des ombres, et à Manazuru, c'est justement l'ombre d'une femme qui la suit et qui avoue connaitre Rei, son mari disparu. En quelque sorte, cette ombre l'amène à replonger dans son passé.
Aller à Manazuru, c'est aussi un moyen d'échapper à la relation compliquée et fuyante qu'elle entretient avec sa fille. Par ailleurs, toutes deux habitent avec la mère de Kei, vieillissante, qui n'a jamais vraiment apprécié Rei. 3 générations de femmes sous le même toit...

Malgré une très belle écriture, très poétique, cette histoire traîne en longueur, il ne se passe pas grand chose et au final bien des questions demeurent sans réponse... Malheureusement je m'y suis bien ennuyée...
 
Ce livre a été lu dans le cadre du Challenge Ecrivains Japonais 2013 proposé par Adalana.


2 commentaires:

Adalana a dit…

Je n'avais pas accroché non plus.
Merci pour ta participation !

Lili a dit…

J'avais eu exactement la même sensation que toi...